À l’ère de la performance et de la rapidité sans limite, ce livre se présente comme une réelle source de réconfort: « Vivre simplement. Sortir du chaos moderne et s’offrir une vie plus douce ».
Pour partager mon intérêt du minimalisme à une personne de mon entourage, le premier livre qui me vient en tête est celui d’Elisabeth Simard. Cette lecture donne envie de prendre soin de soi davantage puis de mettre en place des éléments concrets pour améliorer son quotidien.
Alors que certains ouvrages abordent en surface l’action de se départir d’un objet qui ne sert plus, l’autrice explique d’une façon plus approfondie l’intention derrière ses gestes. Elle replace l’humain au cœur de chacune de ses actions. Au fil des pages, on a l’impression de ressentir le calme et le bien-être qui émanent de sa personnalité.
Elle décrit avec pertinence comment la décroissance s’inscrit dans son style de vie, ainsi que la consommation responsable et la réduction de la surface de son espace de vie. Envie de downsizer? Ce livre est une excellente porte d’entrée!
En effet, Elisabeth partage l’envers du décor de son mode de vie. Elle explique en détails la façon dont elle fait preuve de simplicité volontaire, sans faire de compromis significatifs sur son confort et son bien-être.
Par exemple, elle fabrique son propre yaourt, favorise l’utilisation d’items zéro déchet, l’achat d’articles de seconde main, tout en étant propriétaire d’une chaleureuse maison.
Slow parenting et l’art de vivre avec moins
Elisabeth Simard est maman de trois enfants. Elle aborde le slow parenting d’une façon accessible afin de le mettre en pratique chez soi.
Avec ou sans enfant, il est possible de s’inspirer des exemples concrets qu’elle propose en lien avec l’organisation de sa vie familiale puis de l’appliquer aux différentes sphères de sa vie.
Par exemple, elle met à la disposition de ses enfants uniquement une quantité de jouets limités dans un panier en osier du salon. Ceux-ci sont rapidement rangés par ses fils lorsqu’ils ont terminé d’en faire usage. En faisant la rotation avec de nouveaux jouets, ses enfants ne se tannent pas et ressentent une impression de nouveauté tout au long de l’année.
De plus, en étant entouré d’objets inutiles, on peut passer beaucoup de temps à les déplacer, les épousseter et les ranger! En ce sens, elle s’assure de prêter une attention particulière à tout ce qui entre dans la maison.
Elisabeth Simard a expliqué sa démarche à ses amis et à sa famille. Ainsi, à l’anniversaire d’un de ses enfants, son entourage lui demande des idées précises de cadeaux qui seront utiles. Par exemple, des bottes d’hiver pour le plus jeune, un vélo pour l’aîné, etc.
Certes, l’organisation et la prévoyance sont de mise. Toutefois, ces comportements payent à long terme puisque ça l’évite de procéder à un grand désencombrement sur une base régulière.
Pour mieux connaître l’autrice, voici une excellente entrevue: «Le grand désencombrement ou l’art de vivre avec moins ».
Envie d’en savoir davantage, rendez-vous sur son site web Ruban Cassette.
